Eric Magaud – peintre de l’imaginaire

Eric Magaux est né en 1960 à Paris. Autodidacte adepte de la photographie, il fréquente assidûment l’atelier pluridisciplinaire Jean Verdier (75011) où il étudie la céramique, la sculpture et la peinture pendant sept ans. Aujourd’hui, il se consacre principalement à une peinture essentiellement abstraite. Il utilise l’acrylique.

Sa peinture généreuse et instinctive nous immerge dans un monde imaginaire dynamique, parfois étrange ou mystérieux, où se mêlent lignes et masses de couleurs.

Dans ses tableaux, le peintre utilise divers modes de dire son ressenti du monde, traquant la souffrance, l’isolement, la colère mais aussi l’insolite, la dérision, l’embrasement, la compassion. Une peinture touchante et directe.

L’entretien – août 2018

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Rencontre avec Sébastien Ruiz, sculpteur métal

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Je m’appelle Sébastien Ruiz, j’ai 46 ans et ça fait une dizaine d’années que j’ai commencé le travail de la sculpture. Avant je m’amusais, je bricolais…  mais ça fait une dizaine d’années que je m’y suis mis. Et à fond, cela fait 4 ans, quand j’ai commencé à exposer dans les galeries.

Mon parcours, c’est celui d’un autodidacte. J’ai appris avec d’autres artistes. Pendant deux ans, je suis allé aux cours du soir des Beaux-arts de Clermont-Ferrand. Mes connaissances m’ont amené à découvrir d’autres artistes. Le peintre Thomas Pécha m’a apporté beaucoup, et Luis Marcel aussi[1]. Tout se fait petit à petit, mais ce qui compte beaucoup dans l’art, ce sont les rencontres.

Le monde des galeries ? C’est encore autre chose. J’ai des commandes, mais vis-à-vis des galeries il faut que je fasse attention… Je ne suis pas encore mis trop en avant dans les galeries, mais un jour ou l’autre… Je ne suis pas dans l’art officiel… plutôt dans l’outsider, je ne sais pas comment on peut interpréter mon œuvre.

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Rencontre avec Noriko Fuse, peintre-graveur

Noriko Fuse est une artiste d’origine japonaise qui habite et travaille à Paris. Peintre, graveur et lithographe, elle est aussi polyvalente dans son art que dans sa culture. Dans cet entretien qu’elle a bien voulu nous accorder, elle nous parle  de ses œuvres d’une belle force tranquille.

 

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Avant même d’avoir eu l’idée de devenir une artiste, je suis allée dans un lycée de beaux-arts, parce que c’était un lycée très (très) libre. Et c’est l’idée de liberté qui m’a attirée. J’ai tenté le coup et j’ai été sélectionnée. C’était un lycée comme les autres avec en plus un peu d’art, donc j’aurais pu choisir n’importe quel autre parcours après. Mais finalement ça m’a beaucoup plu, donc j’ai continué… et je continue toujours.

Après le lycée, j’ai suivi les beaux-arts à Tokyo jusqu’au diplôme. J’ai été étudiante jusqu’à l’âge de 26-27 ans, parce que c’était très bien comme ça, j’avais de la place et je pouvais profiter du matériel qu’il y avait à l’université. Quand en troisième année, il a fallu choisir une spécialité, j’ai choisi les estampes, tous les types : lithographie, gravure, sérigraphie. J’ai tout appris et en 1993, j’ai reçu un prix de concours[1] pour continuer mes études à l’étranger…. C’est comme ça que je suis venue en France.

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