Le printemps est là et avec lui le nouveau programme de Regards Sur pour l’été. De l’ambition avec 5 expositions (peinture / photographie) et de l’innovation avec une découverte photographique de la ville.
1. Saint-Bonnet-le-Château, ville ouverte
Sur les pas de Philippe Hervouet

Saint-Bonnet-le-Château, ville ouverte, une exposition en extérieur.
Du 20 juin au 30 septembre 2018
Cette exposition en extérieur proposera, au long d’un itinéraire dans la ville de Saint-Bonnet-le-Château, une vingtaine de clichés de grande taille (1.4 m sur 1 m), réalisés par le photographe Philippe Hervouet.
Les visiteurs retrouveront ces clichés pour une exposition poétique au cœur d’un des plus beaux lieux du patrimoine de la vieille ville, l’Hôtel d’Epinac au 13 rue de la Châtelaine, en juillet.
Parce que Saint-Bonnet-Le-Château, ce n’est pas seulement un centre ancien, mais aussi des écoles, des jardins, des places, des commerces, une mairie, un pont, de la circulation et des sambonitains, Philippe Hervouet nous propose un itinéraire ouvert, hors les murs et dans les murs.
En suivant cet itinéraire, le visiteur nourrira sa représentation de la ville, un peu comme on construit un puzzle, partant d’un détail pour aller vers une image riche et complexe : celle de Saint-Bonnet-le-Château, une petite ville, lieu de rencontres entre des époques – Moyen-âge, Renaissance, modernité -, entre des géographies – le Sud de la ville et ses collines, l’Est ouvrant sur la plaine et les montagnes si lointaines, avec un pas vers l’Ouest qui se heurte aux hauteurs de Montchaud.
Philippe Hervouet est photographe. Spécialiste du patrimoine, il poursuit un travail personnel en utilisant la technique du sténopé : un simple trou dans un objet usuel (boite) pour laisser entrer la lumière. Ensuite, il tire les négatifs ainsi obtenus sur du papier enduit de sels chimiques, lesquels offrent une image mystérieusement bleutée[1].
[1] Du au procédé du cyanotype.
Les expos de l’été – L’art informel ou la liberté du public
Jean-Yves Bocher – Peintre
En août, au 12 rue de la Châtelaine
Dans les années soixante-dix, Jean-Yves Bocher explore une peinture figurative, question de représenter sa vision des choses. Mais, très vite, il cherche un mode d’expression qui lui permet de se libérer davantage.
Attirer/impressionner par la philosophie orientale, sa peinture devient trace, signe, pour aboutir aujourd’hui à une expression de l’aléatoire.
Noriko Fuse – Peintre et graveur
Du 5 au 29 juillet 2018, 12 rue de la Châtelaine

Un merveilleux travail, délicat et intense pour cette peintre d’origine japonaise, qui vit à Paris depuis de longues années.
Le respect de la nature, l’amour des éléments au fil des saisons, l’affection pour le poids des choses par-delà le temps ; cette sensibilité que l’on retrouve au Japon constitue le point de son acte de création. Peintre, graveur et lithographe, elle participe à de nombreux événements en France et à l’international.
Eric Magaud, peintre
En août, au 13 rue de la Châtelaine

Tout d’abord attiré par l’art de la photographie qu’il étudie à l’atelier Jean Verdier, il s’intéresse bientôt à la céramique, la sculpture.
Aujourd’hui, il se consacre principalement à une peinture essentiellement informelle.
Dans ses tableaux, Eric Magaud utilise divers modes de dire son ressenti du monde, traquant l’insolite, la dérision, mais aussi la colère et l’embrasement, parfois saisi par la douleur, la compassion.
+ un artiste d’art brut en cours de sélection
En août, au 13 rue de la Châtelaine
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