
C’est avec grand plaisir que, le samedi 5 août à 17h30, nous avons fêté le début des expositions du mois d’août en présence de Manfred Schling (photo) et Eléonore Plard, Roger Benoit ne pouvant se joindre à nous.
En août, ce sont 3 expos dans 3 lieux qui sont proposées, au 6, au 12 et au 13.
La jeune créatrice Eléonore Plard présente quelques-unes de ses vidéos au 6 de la rue de la Châtelaine, au sein d’un dispositif mis en place par Georges Bruchet et l’équipe. Eléonore, présente au vernissage, est restée une semaine à Saint-Bonnet-Le-Château, semaine pendant laquelle elle a organisé deux performances avec des participants volontaires le mercredi 9 et le jeudi 10 août. Ces performances ont été à la fois une belle manière d’animer les rues de Saint-Bonnet, et, au vu des témoignages recueillis, une expérience intense du travail créatif collectif. (Plus d’infos prochainement).
Depuis le début de l’exposition, les oeuvres de Manfred Schling enthousiasme un public passionné par ce travail qui crée une peinture puissante, minérale, mélange de pigments, de poussière de marbre et de poudre de quartz. Extraits
Blau, 2013, 130cm x 105cm, un des plus beaux tableaux de Manfred Schling



Parmi une quizaine d’oeuvres, dont un émouvant tryptique intitulé Fossiles (vendu), une merveilleuse Venus, inspirée de la Venus de Willendorf** (vers 23000 av. J.-C.) qui semble veiller sur cet espace avec une attitude de patience et une tranquilité absolue.

13 rue de la Châtelaine, l’énigmatique installation de Roger Benoit, et ses tableaux de bois noir passionnent et interpellent un public très curieux de ce travail exceptionnel et unique.

Ci-dessous un joli jeu des photos réalisées par Anne Philippe (chargée de médiation et étudiante aux Beaux-Arts) autour d’une unique pièce – une suspension réalisée en une seule pièce de bois.
**Vénus de Willendorf, (vers 23000 av. J.-C.), sculpture en calcaire oolithique, 11 cm de hauteur, Musée d’histoire naturelle de Vienne, Autriche.

NR – Cette petite sculpture en calcaire qui montre une femme aux formes généreuses, la tête légèrement penchée, une déesse de l’amour, de la fécondité ? Son auteur évidemment inconnu était-il l’amoureux éperdu d’une femme somptueuse ? Le mystère est entier et pourtant cette petite statue impose sa présence douce au Musée de Vienne et inspire nombre d’artistes, comme ici Manfred Schling.
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