Le samedi, à partir de 17h30, Maryvonne Crépinge, Georges Bruchet et touté l’équipe ont été heureux d’accueillir les quelques soixante-dix visiteurs venus découvrir les oeuvres de Sébastien Alibert (sculpteur) et de Jacques Prud’homme (photographe).
Sébastien Alibert devant son oeuvre « Tutuguri » (terre cuite et feuille d’or)
Ce qui intéresse Sébastien Alibert dans la sculpture, c’est avant tout le rapport avec la matière, physique et brutal, qui est pour lui un exutoire.
Il utilise des techniques variées telles que la taille sur pierre, le modelage, le coulage de bronze. Ce dernier travail est assez long, divisé en étapes distinctes : du moulage jusqu’à la sortie d’une épreuve en cire, destinée par la suite à la fonderie pour la réalisation de la sculpture.Sébastien Alibert est un touche-à-tout, mais son rapport avec la sculpture est précis et puissant. A travers ses oeuvres, qu’il dote d’une forte tendance expressionniste, il nous touche et nous renvoie à des émotions profondes.
Jacques Prud’homme, photographe de sténopé
Le très beau travail de Jacques Prudhomme évoque un univers proche du surréalisme.

Dans l’exposition qui se tient à la Châtelaine, les photographies présentées ont pour thématique la ville de Saint-Etienne. Elles surgissent parfois d’un accident – un chien renverse en courant la canette et transforme l’image -, ou d’expérimentations que Jacques Prud’homme « bricole » toujours à la recherche de nouvelles façons de voir le monde.
Ses photographies transcendent notre rapport au quotidien et nous amènent à observer de manière plus poétique l’espace urbain.
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